Demain C’est Loin – Lyrics Meaning in English – IAM
The singer talks of a long drawn theory of life via subtle and odd phases and that a lot can be done to bring humanity back into being.
Singer – IAM
L’encre coule, le sang se répand
La feuille buvard absorbe l’émotion, sac d’image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que Je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la derive
The ink flows, the blood spills
The blotting sheet absorbs the emotion, a bag of images in my memory
I talk about what my loved ones are going through and what I see
Guys sunk in despair who go adrift
Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l’ont perdu je pense à Momo
Qui m’a dit à plus jamais, je ne l’ai revu
Guys who tear each other up for 20,000 shit
I talk about everyday life, listen carefully to my sentences, they don’t make you laugh
Laugh, smile, some have lost it, I’m thinking of Momo
Who told me never again, I never saw him again
Tenter le diable pour sortir de la galère, t’as gagné frère
Mais c’est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d’un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
Tempting the devil to get out of the mess, you’ve won brother
But it’s always misery for what grows behind
Grow push in the middle of a concrete field
Grow up in a parking lot and see the big ones bring in the circles
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l’argent du crack
Ouais, c’est ça la vie, et parle pas de RMI ici ici ici
Poverty, it makes you gamberger in a jiffy
We cut, we compress, we cut, we pack, we sell
With all our might, we bring in the crack money
Yeah, that’s life, and don’t talk from RMI here here here
Ici, le rêve des jeunes c’est la Golf GTI, survet’ Tachini
Tomber les femmes à l’aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j’ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin
Here, the dream of young people is the Golf GTI , Tachini tracksuit Falling
women at ease like many he dies at the end
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu’à demain, après on verra bien
On marche dans l’ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
The end, the hunger, the hunger justifies the means, 4, 5 unhealthy blows
And we hold out until tomorrow, then we’ll see
We walk in the shadow of the morning from evening to morning
Carpet in a corner, knife in hand, highwayman
Chemin, chemin, y’en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, I’envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s’en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s’évanouir, devenir un souvenir
Path, path, there aren’t two to be a god
Hit like an anvil, not drop the eyes, the envious want it
A road to enter it, two to get out of it, 3/4 leather
Succeed, pass out, become a memory
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu’on efface comme un tableau tchpaou! c’est le
Noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s’en mettre plein les tirroirs
Remembering being so young, having a full repertoire
Of guys wiped off the map that we erase like a painting tchpaou! it’s the
Black
Believing in whom, in what, the guys are all mirrors
Going in the same direction, want to stuff their drawers full of them
Tirroir, on y passe notre vie, on y fini avant de connaître l’enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dur, besoin d’évasion
Drawer, we spend our lives there, we finish there before knowing hell
On earth, we build our paradise
Fiction, disillusionment too strong, take out the chichon
Reality hits too hard, need to escape
Evasion, évasion, effort d’imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s’échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l’action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Escape, escape, effort of imagination, here everything is gray
The walls, the spirits, the rats at night
We want to escape from the prison, a needle passes, we take action
False diversion, one day you freak out sinkers
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D’autres se les envoient pour une poigne de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L’image du gangster se propage comme la gangraine sème ses grains
Leads, some lucky ones have them in their brains
Others send them to each other for a handful of biftons, fraternal war
Weapons grow like weeds
The image of the gangster spreads like gangraine sows its seeds
Graines, graines, graine de déiinquant qu’espèrez-vous? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arête
Seeds, seeds, deinquant seed what do you hope for? All young
They are taught that nothing makes a man apart from the francs
From the discrete maverick to the organized group, the root becomes a field
Too big, impossible to stop
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit cours, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c’est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l’encre de Chine, figurine qui parfois s’anime
Arrested, sticky at the start, lucky at the exit
We take three months, the noise runs, the reputation grows
The bars are more frightening, it’s the routine, vulgar thorn
Fine sketch in Indian ink, figurine which sometimes anime
S’anime, anime animé d’une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu’importe le temps qu’il fait, on jette les dés, faut
Flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ça aidera, personne demandera d’où ils sont tombés
Comes to life, comes alive with a furious desire for money
The dark falls, no matter what the weather, we throw the dice, have to
Flambé
Lose and win, come back with some extra papers
It will help, no one will ask for where they fell
Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s’en sort bien
Vivre comme un chien ou un price, y’a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux
Fall or not, for everything, for nothing we take the risk, no big deal cousin
Either way in both cases, we’re doing well
Living like a dog or a price, there’s no comparison
We make a choice, make grill the lamb, shine the jewels
Joyaux, un rêve, piein ies poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche ies mecs cochent
Leur propre case, décoche pour du cash, j’entends les cloches, les coups de
Pioche
Creuser un trou, c’est trop fastoche
Jewels, a dream, hit the pockets but the target is far, the arrow
Ricochets, the devil adds a notch too ugly, the guys tick
Their own box, untick for cash, I hear the bells, the blows of the
Pickax
Digging a hole, it’s too cumbersome
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! le rasoir sur le sac à main, par ici ies talbins
Ça c’est toute la journée, lendemain, après lendemain
Fastoche, easy the jacket of the docile bourgeois of the same haunting
And porcelain in the windshield
Tchac! the razor on the handbag, over here ies talbins
That’s all day, the next day, after the next day
Lendemain? C’est pas le problème, on vit au jour le jour
On n’a pas le temps ou on perd de l’argent, les autres le prennent
Demain, c’est loin, on n’est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au future
The following day? That’s not the problem, we live from day to day
We don’t have time or we lose money, the others take it
Tomorrow, it’s far, we’re not in a hurry, as we go measure
We advance by watching our buttocks to speak in the future
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c’est la minute d’après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Future, the future will not change much, the next generations
Will be worse than us, their life will be more gloomy
Our future is the minute after the goal, anticipate
Prevent before getting nailed
Clouer, clouer sur un banc rien d’autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n’ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s’en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Nail, nail to a bench, nothing else to do, we drink beer
We whistle the gazières who have no brothers
The walls hold us like fly paper
We’re here, we’ll never get out of it, Satan holds us with his pitchfork
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Fork, straddle the risks second after second
Each opportunity is one more stone added to our slings
Against their lasers, some despair, many touch the ground
The obstinate refuse the suicidal fight
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, I’humain se dirigent vers le mauvais
Côté de l’éternité d’un pas décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s’emmerder
Y’a qu’ici que les anges vendent la fume
Cidaire, flabbergasted, the gods are watching, the human is heading for the bad
Side of eternity with a determined step
Will prefer to prowl up and down, we’ll get bored It’s
only here that angels sell smoke
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l’oreiller, la merde un instant estomper
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté
Smoke, another puff, the veil has fallen
Head on the pillow, the shit fades for a moment
Through the window, a cry enters, a man is robbed
A child is squeezed, for a handcuffed Cartier
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l’arène on a grandit avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Handcuffed, feet and fists bound by fate
Prisoner of the dungeon, fate is the jailer
The teurf the arena we grew up with the games
Gladiator brave, but life is tough, we fight as we can
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
In high buildings
Misunderstanding, gangs of so-called ill-mannered kids
Friction, excitement, civilian patrols
Useless fear, stupid legends and myths
Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ça file au Bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Hashish by the kilo, poets armed with pen
Reserves of creativity, hangars, silos
It slips away at Block 20, pack of Heineken in the hands
Forget while pulling on a big joint
Princesses d’Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
Princesses of Africa, mother daughter, plastic
Full of glue, whimsical mass hoard
Parallel economy, team hard as a rock
Little Dons who seriously control their spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
We bust the Veuve Cliquot, parked like in Mexico
Cemented horizons, pickpockets, drug addicts
Honest people ignored, supercops, Zorros
Politicians and journalists visiting the zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent grater
Respectful Muslims, humble fathers of families
Speakers who blast the music of the jungle
Devastated entrances, carcasses of exploded guns Swarm
of kids who come to scratch
Lumières oranges qui s’allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police
Orange lights that come on, chimneys that smoke
Improvised football games on the asphalt
Golf, VR6, screeching tires
Silence broken by police sirens
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères au traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Façonnable polo shirts, shabby tracksuits
Mothers with admirable character traits
Fake chick, prison stories
Stupid divisions, heaps of embers
Clichés d’Orient, cuisine au piment
Jolis noms d’arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Clichés d’Orient, chili cuisine
Pretty names of trees for buildings in the cement forest
Desert of the south, crushing sun
Life at night, during the month of Rhamadhan
Pas de distraction, se créer un peu d’action
Jeu de dés, de contrée, paris d’argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d’arrondissement corrompus
No distractions, create a little action
Dice games, land games, money bets, wicked attractions Non-
stop laughter, impromptu arrests
Corrupt borough mayors
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d’amitié qu’un type puisse trouver
Stepping on used syringes, dreaming of traveling
Car radios in business, lots of ripped chains
Bugger of no return, ruthless psychopath
Best friendships a guy could find
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blesse
Sports geniuses doing their classes on vacant lots
New jokes, terrible flirting techniques
Individuals who break down because they are stressed
No one moves, no one will be hurt
Vapeur d’éther, d’eau écarlate, d’alcool
Fourgon de la Brink’s maté comme le pactole
C’est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage
Vapor of ether, scarlet water, alcohol
Brink’s van subdued like the jackpot
It’s not funny, the dog bites locked in the cage
Drooling with rage, the bars climb to the second floor
Dealer du hashich, c’est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, pas drame
Mais l’école est pas loin, les ennuis non plus
Ça commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vue
Dealer of hashish, it’s wise if you want to take the woman out
If you dive, shut up, no drama
But the school is not far, the troubles either
It starts with pats on the ass, it ends with police custody
Regarde la rue, ce qui change? Y’a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te hats pour du laiton, estce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la BAC frappe à la porte
Look at the street, what changes? There’s only the seasons
You drool concrete, spit concrete, shit concrete
Hate you for brass, does it pay
Do not regret the biftons when the LAC knocks at the door
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C’est pas Manille OK, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeii pour oeil, bouche pour dent, c’est stressant
Three colors on the posters treat us like bordilles
It’s not Manila OK, but the cigarettes are torpedoing
Guilty innocent, it talks cash, percent
Eye for eye, mouth for tooth, it’s stressful
Très tôt, c’est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d’amour, travail à l’usine
Les belles gazeiles se brisent l’échine dans les cuisines
Very early on, the family is already out, Kader’s gang
Go fuck your mother, shit up your ass, they’re already talking the wrong way It’s
not easy to talk about love, work at the factory
The beautiful gazeiles are breaking up spine in the kitchens
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c’est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
The elect rehash renovation it reassures
But it’s always the same shit, behind the last coat
Of paint, fire dreams lie buried in the yard
At twelve years old driving, dying, ending up like Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd’hui, poto
Pas mal d’amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c’est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d’ex-voto, mec
Watch the photos, major today, poto A lot
of friends have already killed themselves on a motorcycle
Once you win, a thousand times you lose, the future is a lottery
For this, I dedicate my texts as an ex -vote, man
Ici t’es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C’est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum
Here you are judged by your strong reputation
Miss you and every day the buggers piss on your door
It’s the minimum price and blunder
Those who weigh in turn the sector into an oppidum
Gelé, i’ambiance s’électrise, y’a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les “non” tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions DSU
Frozen, the atmosphere is electrified, there are plenty of seats Frozen
concrete acts as a cold ice floe
The kids want to go out, the “no”s fall like clubs
The artists of my ass, pump the DSU subsidies
Tant d’énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
So much energy wasted on undue bias
Financial decision makers full of shit in sight
In the meantime, hopes screw up, flip, some rap
Stones go, stolen boxes slip
C’est le bordel au Iycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos à un oeil car les eaux sont truffées d’écueils
Recueille le blé, on joue aux dés dans un sombre cercueil
It’s a mess at high school, in the corridors we open the fire extinguishers
The neighborhood becomes the hunting ground for the inspectors
The back to one eye because the waters are riddled with pitfalls
Collect the wheat, we play dice in a dark coffin
C’est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire ies fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Lls mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
It’s too much, the homies shit on the Romeo profile
A popo shock, make the sons and a good rodeo
Life is hard, if you want dreams
They put tires in the hash and sell you that Ramsellef
Tu me diras “ça va, c’est pas trop”
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on n’a rien, c’est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le batard
J’ai du fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
You’ll tell me “I’m fine, it’s not too much”
But for Cherno, a Hamidou when you have nothing, it’s hot
I know what I’m talking about, me, the bastard
I must have celebrated my 20th birthday with three bottles of Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D’entrée, les murs sont réservés comme des places de parKing
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu’un type a bout frappe sec poussé par la haine
The spot ends tonight who is the King
Of entry, the walls are reserved like parking spacesKing
But who can understand the full lead
That a guy has end hits dry driven by hatred
Et qu’on ne nait pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c’est loin
And that we weren’t born programmed to make a hay
I don’t think about tomorrow, because tomorrow is far away